dimanche 19 septembre 2010

artiste ahurie



Donc vendredi soir, j'étais une artiste. Et les kataras avaient l'air ahuri. C'est ce qu'a dit un visiteur. " Ils ont l'air ahuri." Il y avait de quoi.  Les petits fours et le Tout Nouméa, olala. ( Et je l'étais aussi ahurie..)

Elle m'avait dit avant de partir : n'emporte rien, tu trouveras tout sur place. Mais sur place, rien n'était aussi simple. Ici ce n'était pas comme la ville, où il suffit de se baisser, chaque grain de sable, chaque graine, chaque bambou  appartenait à quelqu'un. Restaient les palmes tombées des cocotiers et brûlées en tas, les nattes et les mots du journal. Voilà. Elle avait raison, je trouverais tout sur place. Et j'ai trouvé. Et je la remercie de son conseil et aussi de son exposition permanente rue d'Avron, près du paradis.

Je remercie aussi le mécène qui m'a permis de vivre cette résidence d'artistes dans cet endroit aussi improbable. Nulle part ailleurs, je n'aurais pu le faire. Seulement sur cette terrasse entourée de bambous, dans ce village de Canala si compliqué.

2 commentaires:

  1. Et moi, je suis ébahie devant cette ribambelle ahurie.
    Salut à toi, l'artiste!

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  2. Salut fidèle lectrice, ce soir, je dors à Canala. Mais demain je retourne dans la pirogue.

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