jeudi 9 septembre 2010

Mais où est la pirogue ?


Il pleut des cailloux. S'ils pouvaient, en retombant, tracer des chemins pour les Petits Poucets Perdus.

Toujours les mots de René Char. "... On ne peut pas au sortir de l'enfance indéfiniment étrangler son prochain. Si les volcans changent peu de place leur lave parcourt le grand vide du monde et lui apporte des vertus qui chantent dans ses plaies..."

La difficulté, c'est de construire autre chose que des ruines sur le grand vide du monde. Essayer la poésie.


J'ai emballé  une cinquantaine de katara dans du papier journal, je n'avais rien d'autre sous la main et entassé  tout ça  dans le coffre ( de la voiture, je n'ai toujours pas de pirogue), entre deux nattes. Emballés, les katara ressemblent à des fusils mais c'est tout le contraire. Je m'en vais de ce pas les livrer ( les délivrer ?)

(Jusqu'au 24 septembre,  Journal de pirogue est une petite bifurcation du Rêve des Laveuses. Rempli d'images à ras bord, il était repu mais moi non)


PS : L'espace d'un instant, en apprenant qu'une bassine se remplit goutte à goutte dans la chambre bleue là bas, de l'autre côté de la Terre,  j'ai eu envie de grimper sur le toit replacer la tuile fautive. Home sick, l'espace d'un instant. Une bassine, c'est pas la mer à boire, pas de quoi se noyer.  De toute façon, il y a la pirogue.  Et je nage très bien.

3 commentaires:

  1. Chouette, je laisse le 1er commentaire !
    Que tu sois laveuse ou navigatrice, j'aime me laisser conter de belles pages de VIE et naviguer au fil des tes couleurs.

    Moi,pour l'instant, je pédale le nez dans le guidon.

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  2. Tu es rusée, tu m'as retrouvée... tu pédales, je rame mais est ce qu'on avance. Oui je crois, doucement.

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  3. Pirogue ou vélo
    Nous avançons doucement
    sur le CHAR à mots

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